La contre-offre d'achat permet au propriétaire d'un bien de négocier la proposition d'achat d'un acquéreur et de rester ouvert à la discussion. Quelques points sont à connaître pour mener à bien cette étape.
Le vendeur poursuit la négociation
Le vendeur peut refuser une offre d'achat inférieure à ses attentes et ne pas donner suite, ce qui clôt toute discussion. Avec une contre-offre (ou contre-proposition), le propriétaire signifie à l'acquéreur son désaccord pour le prix de son offre d'achat sans refuser pour autant la poursuite de la négociation. Cette invitation à renégocier les termes financiers de l'offre de vente est formalisée par une contre-offre d'achat : le prix et (ou) la demande d'ajout (ou de retrait) de clauses suspensives sont au cœur des discussions.
Bon à savoir : cette technique est une négociation très courante des transactions immobilières
Les éléments clés de la contre-offre
En plus de l'identité du vendeur et la désignation (adresse, prix, superficie) du bien concerné, la contre-proposition écrite du propriétaire doit acter la réception de l'offre, refuser le prix proposé et soumettre une nouvelle proposition, inférieure au prix initialement fixé mais supérieure au prix proposé par le futur acquéreur. Elle peut aussi apporter des assouplissements ou durcissements des clauses suspensives : obtention d'un prêt, absence de servitudes, obtention d'un permis de construire
Bon à savoir : elle peut aussi comporter une clause fixant la durée de validité au-delà de laquelle la contre-proposition expire. Si une réponse n'est pas obtenue dans les délais, la contre-proposition devient nulle et non avenue.
L'acquéreur est amené à se positionner
L'acquéreur peut la refuser si le montant ne correspond définitivement pas à son budget : il met ainsi fin aux pourparlers. S'il l'accepte, il doit signifier son accord par lettre recommandée avec AR et une promesse de vente sera signée. Mais il peut également faire à son tour une nouvelle proposition d'achat si le montant du bien ou les conditions de l'offre ne lui conviennent toujours pas. A lui de trouver les arguments pour tenter de trouver un terrain d'entente.
Bon à savoir : il peut y avoir plusieurs offres et contre-offres entre vendeur et acheteur. Le processus ne prend fin que lorsque l'un refuse ou accepte la proposition.