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Comment faire si votre prêt immobilier est refusé ?

Vous souhaitez acheter un bien immobilier mais la banque vous refuse votre prêt. Connaître les critères d'obtention d'un crédit vous aidera peut-être à cocher toutes les cases pour obtenir le financement du bien de vos rêves.

Rassurez-vous : vous n'aurez rien à payer au vendeur si votre prêt est refusé. La promesse de vente doit signaler le mode de financement en cas de crédit et comporter une condition suspensive d'obtention de prêt immobilier assortie d'un délai qui ne peut être inférieur à un mois. Il vous suffira de présenter la preuve d'un (voire plusieurs) refus bancaires pour vous rétracter et que la vente soit annulée. Les sommes éventuellement engagées seront obligatoirement reversées sans pénalités.

Bon à savoir : pour renoncer à l'achat, vous devrez signifier la non-obtention de prêt dans une lettre recommandée avec AR .

Mettez toutes les chances de votre côté

Les critères d'attribution varient d'une banque à l'autre : ne vous arrêtez pas à un refus et sollicitez plusieurs organismes. Mais vous disposez de peu de temps (en général un mois) entre la promesse de vente et la signature : mieux vaut donc anticiper et construire un bon dossier de candidat au prêt. Les outils de simulation mis à disposition par les banques sont fiables et permettent de mesurer votre éligibilité en amont.

Bon à savoir : l'organisme financier cherchera tous les facteurs de risques de votre dossier.

Ficelez un dossier solide

Le taux d'usure est le taux maximum auquel se référent les banques pour financer des particuliers. Le taux immobilier proposé est encadré et défini par la Banque de France chaque trimestre. Intégrés au coût total du prêt immobilier, les frais liés au crédit ne doivent pas dépasser ce taux d'usure. Pour rassurer votre banquier, vous devez assainir votre situation financière en cas de découverts, de crédits en cours ou d'incidents de paiement. Même avec un apport important, les banques recherchent une gestion saine des comptes du futur emprunteur. La stabilité professionnelle est également un élément décisif : type de contrat de travail (CDI), ancienneté dans le poste et revenus réguliers seront de bons signaux pour calculer votre capacité d'emprunt qui ne pourra dépasser 33% de vos revenus.

Bon à savoir : certaines banques acceptent les financements sans apport (crédits à 110%), certaines exigent un apport de 10% à 20% minimum du coût de l'acquisition.

Faites appel à un courtier en prêt immobilier

Moyennant une commission et des honoraires calculés sur le montant du crédit, le courtier est rémunéré lors de l'acceptation du crédit. Ce professionnel vous suit tout au long du processus d'achat, de la constitution du dossier jusqu'à la signature. Il peut aussi vous aider à identifier les points faibles de votre dossier et y remédier (regroupement ou rachat de crédit, assurances emprunteur). Fort de son réseau bancaire, le courtier fait jouer la concurrence et vous accompagne de la recherche de financement jusqu'au déblocage des fonds.

Bon à savoir : ses honoraires sont souvent largement compensés par le gain de temps et les économies réalisées.

L'assurance emprunteur

L'assurance est obligatoire pour souscrire un prêt bancaire : elle remboursera en cas de manquement de votre part. Votre état de santé peut jouer en votre défaveur et faire grimper  son coût. Si votre taux annuel effectif global (coût total du crédit) dépasse le taux d'usure, la banque peut vous refuser le crédit. Même si la banque vous propose une assurance avec un contrat groupe, les emprunteurs ont la possibilité de faire jouer la concurrence pour choisir l'offre la moins chère avant de souscrire le prêt.

Bon à savoir : ils peuvent le faire aussi une fois le prêt acquis : un an après puis tous les ans à la date anniversaire.

 Crédit photo: Scott Graham-Unsplash

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