Les installations électriques ne sont pas toujours conformes aux normes en vigueur. Trop anciennes ou mal entretenues, les équipements défectueux sont un danger potentiel et doivent faire l'objet d'un contrôle : le DEO est là pour ça ! On répond à vos questions.

A quoi sert le DEO ?

Depuis le 1er janvier 2009, le DEO dresse un état des lieux des installations électriques privatives. Il évalue les risques susceptibles de porter atteinte à la sécurité des occupants du logement. 

En quoi consiste le diagnostic ?

Le diagnostiqueur contrôle toutes les pièces de l'appartement ou de la maison, dépendances comprises. Seules les installations accessibles et visibles en aval du compteur électrique (Appareil Général de Commande et de Protection) sont examinées : du disjoncteur général jusqu'aux socles de prises de courant, en passant par les bornes d'alimentation des matériels fixes. Après l'examen visuel, essais et mesurages de points de contrôle, le technicien recense les anomalies éventuelles ou fournit un certificat de conformité électrique.

Par qui doit-il être effectué ?

Seule une personne qualifiée et agréée par un organisme accrédité par le Comité français d'accréditation est habilitée à effectuer le DEO. Les électriciens ne sont pas autorisés à effectuer ces diagnostics. Il faut compter environ 100 € pour un studio et 130 € pour une maison.

Pour quel type de bien ?

Le diagnostic est réalisé sur les installations existantes datant de plus de 15 ans. Valable trois ans, il doit être joint au Dossier de Diagnostic Technique (DDT) fourni par le propriétaire aux futurs acquéreurs ou locataires du logement.

Les rénovations sont-elles obligatoires ?

La valeur du DEO est informative : le propriétaire n'est donc pas obligé d'engager les travaux de mise aux normes de son installation. Mais sa responsabilité est engagée en cas de mise en danger du futur occupant du logement.